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doit tenir compte
de leurs spécificités et en particulier des visées
esthétiques qu'elles incluent et qui les animent. Ainsi un des
bénéfices qu'apporte à l'histoire generale l'histoire
de l'imaginaire est d'obliger les historiens dits "purs" (quelle
horreur) à dialoguer, à travailler avec les historiens de
la littérature et de l'art - en transgressant l'absurde et catastrophique
division du savoir et de l'enseignement entre des domaines artificiels
encore reflétés malheureusement aujourd'hui par la division
des facultés universitaires. Si des dialogues communs, favorisés
par l'histoire de l'imaginaire, ne se développaient pas, que serait
par exemple le Moyen Age sans les ceuvres littéraires, les ceuvres
d'art, le droit? Il faut multiplier les institutions dont le domaine de
recherche et de réflexion soit le Moyen Age entier et non morcelé,
défiguré, exsangue. |
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